4
FEV: DIRECTION AFRICA
Salut
à tous le monde, et à bientôt sur le beau continent avec
cette nouvelle adresse.
J'espère avoir de vos nouvelles de temps en temps.
Bon vent, et c'est parti : A moi Ouaga !!!
Barof, le rhinoféroce de la savane.
7FEV: SALUT TOUT
LE MONDE
Ca y est, j'y suis !
J'ai attéri hier soir à Ouaga avec du retard, normal, j'arrivais
en afrique !!
J'ai fais connaissance avec mon maitre de stage et avec mes deux co-locataires
: un malgache et une française, tous aussi sympa les uns que les autres.
Je loge dans une maison énorme avec cuisinier et gardien ; il y a un
grand terrain avec le bar et la piscine à côté : La vie
de pacha, quoi !!
Il y a déjà plusieurs soirées de prévu pour faire
connaissance avec tout le monde et dieu sait qu'il y a du beau monde ici.
Je vous explique le topo : il m'ont prété un vélo, donc
je me ballade dans les rues sous un soleil digne d'un mois de juillet français,
en short, claquettes et marcel et je fais la sieste sur un hamac à la
pose de midi. Elle est pas belle la vie !!
Bon, pelez vous bien là où je pense (je parle pas à l'argentin
qui connait ça!) et bon vent à tous.
BROOOOOOOOOOOOOOF le Ouagalais en vélo !!
Présentement, il n'y a pas de problème !!!
PS (Pour ceux qui sont à l'étranger et pour les autres peut-être)
: Si vous voulais recevoir une carte du soleil burkinabé, envoyez vos
adresses. Mais bon, il faudra pas être préssé, je suis en
Afrique !! La mienne, c'est IRD, 01 BP 182, OUAGADOUGOU 01, Burkina Faso.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
11
MARS: Bobo, Déglingot!!
Bonjour tout le monde,
Une semaine de déglingot au Burkina qui s'est terminée par un
WE à Bobo Dioulasso, ville de bargot. Après des délire
en pagaïlle à Ouaga avec nos vélos, nous voilà partis
en route vers la 2ème ville du pays. 350 kms dans un bus surchargé
parcemé d'arrêt des vitamines A,B,C,D,.. en veux tu en voilà.
Après avoir traversé la brousse burkinabé, nous voilà
arrivés à Bobo. Sitôt installés, une Sobbra s'impose
et là nous nous faisons brancher par plusieurs rastas dont Tito et Abdou
avec qui nous découvrirons les environs de cette ville. Une soirée
tintée de litres de bières, de chalague avec les rastas, de verte,
de dance et de scéances photo.
Au lever, une idée de génie nous parvient : la location de trois
meules qui seront notre moyen de gros trip durant tout le WE. L'après-midi,
une visite de Koro, un village animiste perché dans des pseudo-montagne
dominant la plaine. Là, nous découvront le dolo, sorte de tchouk
burkinabé. Une virée dans la brousse au guidon de nos superbes
103, Paris-Dakar sur les pistes ocres, trip dans des montagnes absurdes, petit
tour vers une pépinière et retour en ville.
Le dimanche matin, nous partons de bonne heure vers un endroit idylique, où
l'on peut se baigner dans les eaux fraîches d'une rivière. Mais
le rève se transforme vite en grosse galère à l'africaine.
Crévaison sur une piste pommée dans la brousse. Nous arrivons
quand même à la rivière lorsqu'il faut penser au retour.
Le pneu normalement reparé reéclate sur le chemin du retour. Après
un retour à l'arrière d'une camionnette et une attente de malade
d'une heure et demi pour la réparation, nous voilà arrivés
à bon port. C'est des choses comme ça, la famille, Africa !!!
Et là, la ouftitude du séjour. Avant notre départ vers
la capitale, nos deux potes rastas nous amènent dans un cabaret à
dolo dans le quartier où Farafina a fait ses premiers pas. Dans cette
cour, quelques calebasses de dolo bien fermenté au son de deux balafons
et de djembés. Un moment de réel bonheur avant de s'embarquer
dans le bus de retour. Bam, un chien, un cochon,.. et arrivée à
Ouaga dans la nuit.
Ainsi va la vie en Africa !!!
Bisous à tous, à bientôt pour de nouvelles aventures de
ouf...
Quentin, Denis et barof
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
27
MARS: BROUSSE, BROUSSE, J'AIME LA BROUSSE
Salut tout le monde,
Je suis revenu avant hier soir d'une virée
en brousse exceptionnelle, avec mes parents et mon oncle.Tout à commencer
par un voyage vers Indini, village parénné par l'association de
mon père : Ils prévoient d'y construire un dispensaire ; en effet,
ils en ont réellement besoin puisqu'ils n'ont rien.
Mais leur accueil est formidable : avec rien, ils sont heureux de vivre et ne
se plaignent pas... Belle leçon de vie!!
Nous passons la nuit dans une maison entourée de cases à l'architecture
Lobi c'est à dire avec des toits plat et un intérieur assez sombre
et destinée aux femmes.
Cependant, Indini est un village presque complètement Dagara sur les
berges du Mouhoun (Ancienne Volta Noire). Il est très difficile d'accès
et est loin de tout gros village.
La journée du samedi débute par la présentation du comité
villageois qui s'occupe de l'affaire.
Ensuite, une reception nous est réservée sur la place du village.
On échange des cadeaux. Puis, nous faisons une visite du village.
Après ceci, il s'est mis à pleuvoir comme à la saison des
pluies durant une bonne h! eure et demi. D'ailleurs, les habitants du village
étaient très heureux et nous ont remercié d'avoir fait
tomber la pluie. Inch allah !!!
On est quand même partis vers Diebougou contre flots et marées.
En effet, la voiture de Laurent s'est transformé en pirogue sur la piste
d'une trentaine de Kms pour rejoindre le goudron.
On retrouve Jean-René sous la pluie tjs devant une calebasse de dolo
(il n'a pas changé), et nous rejoinions Nicéo dans la soirée
où nous passerons la nuit.Le Lendemain, réunion avec le village
ou Papa pourra s'excercer avec ses talents d'orateur insoupçonnés
et échange de cadeaux : Une poule biensur fait partis du lot.
Puis, visite des contructions du CJS et accueil au groupement des femmes : Là,
maman est conviée à danser à la manière Nicéenne.
Nous buvons le dolo, fort appréciable.
Nous rendons visite aussi à la presse à karité qui ne fonctionne
pas depuis 4 ans. C'est un modèle assez difficile à faire fonctionner.
D'ailleurs, nous allons prochainement faire avancer l'affaire de la formation
des femmes.
Petit tour au marché et repas puis les adieux pour Diebougou.
Dans la soirée, je retrouve des anciennes connaissance dont Tanti Françoise
dont le dolo est tjs aussi succulant : Le balafon est tjs là et résonne
tjs aussi bien.
Petit tour au Va s'y voir. Je vois le serveur qui demande des nouvelles de Tibo,
Genes, Eloi et Roch. J'ai une lettre pour vous de sa part.
Cependant, Diebougou a trop chan! gé puisqu'ils ont construit une route
qui passe au milieu juste à côté de notre ancienne maison.
J'ai falli me perdre...
Plus de boulangerie, le Macoumba inreconnaissable, mais tjs la même ambiance
paisible. J'y retrounerai...Le lendemain, nous nous occupons de l'affaire de
la presse de Nicéo à l'action sociale de Diebougou. L'affaire
s'e
éclaircit peu à peu.
Nous rendons visite à Jean-Louis et Françoise qui sont des français
que j'avais connu, il y a 4 ans et qui ont fabriqué un orphelinat pour
les enfants. Ils ont réussi leur pari et ont une maison flambant neuve.
Ils ont adopté une petite burkinabé toute mignonne. Ceux sont
des gens formidables...Chapeau bas !!!
Puis, nous allons voir l'huile de tournesol de Jean-rené couler de la
presse à karité. Elle est très bonne.
Ensuite, nous prenons la route et nous nous transformons en touristes l'espace
de deux jours et direction Banfora et ses célèbres chûtes.
Nous y passerons la nuit.
Le Matin, nous nous dirigeons vers les chûtes en traversant les immenses
champs de cannes à sucres. La region est remplis d'eau ce qui en fait
la plus riche du pays.
On se régale de voir la diversité de la végétation
: Manguiers, bananiers, palmiers, kapokiers,...
Les chûtes sont magnifiques : Elles sont à plusieurs étages.
J'en profite pour me baigner. Puppo, un canyon en Afrique, ça déboule
pas ?!?
Repas à Bobo ou je rencontre mes amis de la virée précédente.
Et direction Ouaga. L'arrivée se fait la nuit, ce qui est assez dangereux
puisqu'il faut slalommer entre les animaux, camions sans phares, camion en detresse,
vélo,...
Voilà, un voyage qui s'est déroulé à la perfection
: Découverte du pays, de sa culture, de ses difficultés administratives,
de ses problèmes internes, de son accueil chaleureux, de la joies des
habitants et de ses magnifiques paysages.
Maintenant, les parents s'occupent des affaires diverses (Indini et Presse de
Nicéo) pendant que moi,! je dois retourner au boulot, des souvenirs plein
la tête.
A bientôt pour la suite de nos périgrinations en Afrique.
Bisous de la part de tout le monde.
Barof, le rhinoféroce de la brousse
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
31
MARS: çA TROMPE PAS
Salut les amis,
Des nouvelles du WE : Mes parents et mon oncle sont tjs là et d'ailleurs,
c'était leur dernier WE au burkina. On en a donc profité pour
tripper encore un petit peu.
En fait, on est parti vers Pô, à la frontière avec le Ghana
faire les touristes. Tout d'abord, nous sommes allés faire un petit tour
au village de Tiébélé. C'est un village typique Gourounsi,
l'ethnie du coin. Les habitations sont jolies avec des décorations assez
uniques : Des peintures noires sur un fond ocre avec des motifs représentatifs.
Ensuite, on a poursuivi notre route vers le ranch à gibier de Nazinga.
C'est une des plus importante réserve du sud du Burkina où l'on
trouve toutes sortes d'animaux misà part des félins. En arrivant,
on voit des hippodragues, sortes de cheval-gazelle puis on tombe nez à
nez avec un troupeaux d'éléphants : Trop cool, c'est une famille
avec le père, la mère et deux petits. Mais, dans c'est cas là,
vaut mieux pas les faire chier à vouloir prendre des photos ; le père
à commencer à nous charger méchant. On a donc dégarpi
vite fait avec notre R19 rouge transformée en 4x4. La vision ne s'est
pas arrété là : des singes verts, des cobs défasa,
un coloa puis on arrive au campement. Idylique : Des cases typiques en pleine
brousse avec une mare infectée de crocos.
Le matin, on part faire un petit tour de bonne heure en safari brousse : Là
on croise toutes sortes de gazelles, d'oiseaux et on finit par un petits troupeux
d'éléphants de trois individus. Je m'approche dangereusement d'un,
pour prendre la photo la plus proche possible et il n'a pas trop aimé
puisqu'il a commence à barrir, à courir vers nous en remuant ses
oreilles. On a fuit comme des voleurs. Après tant d'émotions,
on retourne au campement pour ensuite rejoindre Ouaga.
Bon petit WE en peine brousse entourés d'animaux sympathiques moyen mais
magnifiques à voir dans leurs habitat naturel.
A très bientôt pour certains et aux prochainesnouvelles pour les
autres.
Barof l'éléphanféroce
![]() |
![]() |
15
AVRIL: VIREE DANS LA SAVANE
Salut
tout le monde,
Je suis revenu Vendredi soir d'une belle sortie en savane dont je garderais
de beaux souvenirs. Nous sommes partis par monts et par vaux, sur les pistes
(si on peut appelé ça des pistes) semées d'embuches du
Nord Est du Burkina, à trois 4x4 et une moto : La horde sauvage était
en marche !!
En fait, c'était pour le boulot pour voir l'evolution des bassins versant
après la saison des pluie ; mais bon, boulot à l'africaine...
C'est une région bien paumée où les habitants n'ont pas
vu de toubabs et surtout des 4x4 depuis des lustres. Nous faisions l'attraction
de tous chaque fois que nous nous arrêtions.
Tous les soirs, c'était nuit à la belle étoile dans la
savane africaine avec son lever et son coucher du soleil ; Absolument fabuleux
!!
Nous sommes même aller jusqu'au Niger par les chemins détournés
sans voir un méchant douanier. Nous avons traversé des désert
de sable blanc, des montagnes rongées par l'érosion, de véritables
forêts de baobabs, des lacs jouisant d'une faune et d'un flore luxuriante,
des villages peuls,... ; nous avons croisée des dromadaires, des vaches,
des chèvres,...
Nous sommes monté jusqu'à Aribinda, au NO de Dori, où l'Harmattan
soufflait fort : C'est un vent chaud venu du Sahel et qui soulève la
poussière et le sable du désert ; il met à rude épreuve
les plantations des habitants de la région qui s'escriment à faire
pousser sur leur quelques parcelles de terrain entammé par le vent, le
soleil et les pluies brutales.
Virée avec plein des paysages formidables et inhabituels où le
climat force les habitants à travailler dur pour survivre.
Profitez de votre vie de privilégié.
Bisous à tous.
Barof le fennec de la savane (Cédric pour les intimes...)
5
MAI: EN AVRIL NE TE DECOUVRE PAS D'UN FIL
Bonjour tout le monde,
Voilà bien longtemps que je vous ai pas donné de mes nouvelles,
parce qu'il s'en est passé des choses dans ce petit coin du monde.
Boris est venu me rendre visite, il y a 2 semaines.
Durant sa première semaine, nous avons fait quelques virées hors
de Ouaga : au barrage de Lumbila où nous avons mangé du bon fromage
de chèvre, à Saaba où nous avons bu du bon dolo,... et
tout ça en meule.
Puis Jérémy et Jérôme sont arrivés le dimanche
suivant. Les premiers jours de la semaine, ils ont découvert Ouaga en
jouant les maquisarts et nous avons préparé notre virée
dans le Sud-Ouest : En fait, nous avions des choses à amener à
Diebougou et nous voulions visiter Banfora et Bobo.
Nous avons donc louer une bonne mercedes à Désiré, un gars
trop sympa.
Nous sommes donc partis à Diebougou rencontrer Jean-Louis et Françoise
pour leur amener du matériel pour leur orphelinat ; toutes les chambres
étaient pleines. Ils ont beaucoup appréciés les choses
qu'on leur a apporté. Toujours aussi admirables, ils nous ont très
bien accueillis.
Jean-Réné était à Dissin pour des funérailles
avec Christine.
Nous nous sommes finis au dolo chez Tanti Françoise et à la Brakina
au Vis à vis.
La matin suivant, nous sommes partis en direction de Banfora. Nous sommes arrivés
en fin de matinée aux cascades de Karfiguéla, où nous avons
passés l'après-midi à se baigner, manger, bronzer, jouer
de la guitare,... En fait, Désiré est un des rares burkinabé
à jouer du Brassens et à faire de l'harmonica en jouant de la
guitare. Il nous a donc fait quelques mélodies bien reposantes.
Sur ce, nous sommes allés au lac de Tengréla, où il y a
un campement. Là nous passons une bonne soirée au son de la guitare,
des djembés et des balafons qui éffectués un concert :
Les enfants du village sont venus danser. C'était bien.
Le matin, nous avions prévu de se lever tôt pour aller voir les
hippopotames sacrés du lac. Tout petit tour de barque pour voir juste
leur oreilles dépassées de l'eau.
Nous repartons pour Bobo, pour y arriver à midi. Là nous mangons
et nous assitons à un mariage à côté de la grande
mosquée : des femmes dansaient au son des djembés, entourés
de tous les gens du quatier. C'était vraiment excellent.
Retour à Ouaga dans la nuit.
Hier soir, Boris et Maud (mon ancienne colloc) sont partis.
Profitez du printemps et bientôt pour de nouvelles aventures.
Bisous à tousBarof
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
.
12
MAI: DESSINE MOI UN MOUTON . . .
Salut
à tous,
Je vais vous raconter notre voyage dans le nord. Nous voulions voir impérativement
le désert de sable.
Nous sommes donc partis, jeudi soir, dans la merco de Désiré avec
Ahmed, le prophète, le fauss militaire et moi vers Kaya.
Là bas, après une soirée au son des mélodies de
nos deux partenaires burkinabé, nous avons passé la nuit chez
l'oncle de Désiré.
Couchés tard mais levés matin, nous sommes partis vers Dori. Nous
quittons le goudron un peu après Kaya et la route devient horrible, plein
d'escalier et de tôle ondulée.
L'avancé vers le nord se caractérise par une diminution de la
quantité d'arbre, et l'apparition de brousailles épineuses.
Petite pause à Bani, un peu avant Dori, le village au sept mosquées
: Elles surplombent la ville et sont assez imposantes. Elles ont été
construite par les habitants eux-mêmes.
Crevaison pour mettre un peu de soumbala dans notre voyage et arrivée
à Dori un peu avant midi.
De là, nous rencontrons Sambo, un guide avec un 4x4 qui connait la savane
par coeur. Il accepte de nous conduire vers le nord à travers les chemins
accidentés du Sahel.
Direction Oursi, avec sa mare et ses dunes de sables. Première étape
Gorom Gorom. Là, nous nous installons dans un maquis histoire de se reposer
de la chaleur qui devient violente : Il paraît qu'elle atteignait les
47° à l'ombre. En fait, Sambo était partis faire réparer
son 4x4, mais il a trop duré et nous avons fini par perdre patience.
Enfin, il arriva deux heures après, et les soucis se sont envolés.
Nous prîmes donc la route,... enfin la piste démontée parcemée
de bas-fond, de sable, d'arbustes, de moutons aussi bêtes qu'en France,
de chameaux, etc..
Nous arrivames à Oursi vers 17h30. La mare est vide et son fond est couvert
d'une fine couche de gazon vert qui contraste avec le jaune de la savane. Des
milliers d'animaux, tel que des zébus, des moutons, des chèvres,
des chevaux, des chameaux, des ânes se nourrissent de cette herbe fraîche.
Oursi est un village typiquement sahélien avec des petites ruelles en
sable et des maisons rouges.
Sambo nous amène au coeur des dunes : Le paysage est magnifique, du sable
orangé à perte de vue...nous suplombions les étendues vertes
de la mare et le soleil qui se couche sur l'horizon.
Nous nous sommes installés au sommet d'une dunes, nous avons allumé
un feu, tandis que Ahmed et Désiré jouaient et chantaient avec
leurs guitares et harmonica.
Le gens du village nous ont rejoint dans la soirée, et nous avons partagé
le thé en plein désert, autour du feu sous un ciel au mille étoiles.
La soirée fut inoubliable...
La nuit fut fraîche, au point qu'il fallait même se couvrir!!!
Cependant, lorsqu'ils sont partis et qu'ils nous ont laissé seul, les
soucis sont survenus : Des touaregs peuvent nous attaquer à tout moment.
Ceux sont les maîtres du désert et braquent souvant les 4x4 des
toubabs de passage.
Ahmed n'a pas fermé l'oeil de la nuit, et au petit matin une horde de
touregs à dos de chameaux s'est présentée sur le sommet
des dunes avoisinantes. L'affrontement fut terrible...
Après cette interlude hallucinatoire, le levé de soleil sur les
dunes de sable fut magnifique...
Petite scéance de saut dans les dunes, rangement, et il faut quitter
cet endroit de rèves et de mystères...
Le retour se passa sans débat : Quelques arrêts et arrivé
à Kaya en fin d'après midi. Bizarrement, nous étions devenus
roux et notre bronzage parti avec la douche !!!
Nous nous sommes flagués avant de passer la nuit chez la famille à
Désiré, le fauss chauffeur.
Retour à Ouaga au petit matin.
Jérôme, le militaire, est parti hier soir après un flaguage
intensif.
Ainsi fini un WE mémorable.
A+ pour de nouvelles aventures. Portez vous bien
Barof
PS : Je risque de faire exploser des boîtes au lettre en envoyant plusieurs
mails avec quelques photos car les paysages en valent vraiment la chandelle.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
2
JUIN: RUGBY A NIAMEY
Bonjour
tout le monde,
Le Ouaga Rugby Club était en tournée au Niger ce WE.
Départ initialement prévu à 14h, départ réel
à 17h : Ca commence bien!
Le club s'est débrouillé à trouver des sponsors pour financer
presque entièrement le voyage.
Vendredi nuit, on arrive à la frontière vers 1h où l'on
passera la nuit.
Samedi, on passe les 6 postes de douanes dans la matinée.
Dès la frontière, la route n'est plus goudronnée et l'on
se rend compte de la pauvreté du pays.
On arrive à Niamey vers 12h et les dirigeants de l'équipe nous
accueillent.
L'après midi, nous regardons la victoire du stade. Petite ballade sur
les bords du fleuve Niger qui n'est pas au meilleur de sa forme : l'eau ne coule
plus et tout le monde attend la pluie.
Petit tour au marché avant l'affrontement avec l'équipe de Niamey.
Le match se joue à côté du grand stade où un match
de foot opposant les équipes juniors du Burkina et du Niger se joue.
Les supporters du match de foot arrivent en masse au bord du terrain pour nous
supporter.
Je jouerai deuxième centre une bonne partie du match.
Première mi temps, Niamey prend le dessus et marque 3 essais. Par plusieurs
fois, nous n'arrivons pas à concretiser et nous marquons qu'un essai.
Deuxième mi-temps, tout se décoince après avois pris un
essai vraiment absurde. Les dix dernières minutes, nous marquons trois
essais dont un de moi.
Egalité et tout le monde est content. Bon score qui promet pour la suite
des deux équipes. Elles débutent toutes les deux et ont un avenir
chargé en rencontres internationales.
Troisième mi-temps rugbystiquement arrosée au son de chansons
palliardes africaines : beau mélange de culture !!
Petite nuit et petit tour dans la ville avant de repartir sur les coups de 11h.
Nous rencontrerons la pluie à la frontière et ce, jusqu'à
Ouaga où nous arriverons vers 19h.
Le séjour à Niamey fut court mais intense.
Maintenant, fini les voyages par monts et par vaux...Il faut que je bosse !!!
bisous à tous.
Barof
![]() |
![]() |