4 FEV: DIRECTION AFRICA
Salut à tous le monde, et à bientôt sur le beau continent avec cette nouvelle adresse.
J'espère avoir de vos nouvelles de temps en temps.
Bon vent, et c'est parti : A moi Ouaga !!!
Barof, le rhinoféroce de la savane.


7FEV: SALUT TOUT LE MONDE

Ca y est, j'y suis !
J'ai attéri hier soir à Ouaga avec du retard, normal, j'arrivais en afrique !!
J'ai fais connaissance avec mon maitre de stage et avec mes deux co-locataires : un malgache et une française, tous aussi sympa les uns que les autres. Je loge dans une maison énorme avec cuisinier et gardien ; il y a un grand terrain avec le bar et la piscine à côté : La vie de pacha, quoi !!
Il y a déjà plusieurs soirées de prévu pour faire connaissance avec tout le monde et dieu sait qu'il y a du beau monde ici.
Je vous explique le topo : il m'ont prété un vélo, donc je me ballade dans les rues sous un soleil digne d'un mois de juillet français, en short, claquettes et marcel et je fais la sieste sur un hamac à la pose de midi. Elle est pas belle la vie !!
Bon, pelez vous bien là où je pense (je parle pas à l'argentin qui connait ça!) et bon vent à tous.
BROOOOOOOOOOOOOOF le Ouagalais en vélo !!
Présentement, il n'y a pas de problème !!!
PS (Pour ceux qui sont à l'étranger et pour les autres peut-être) : Si vous voulais recevoir une carte du soleil burkinabé, envoyez vos adresses. Mais bon, il faudra pas être préssé, je suis en Afrique !! La mienne, c'est IRD, 01 BP 182, OUAGADOUGOU 01, Burkina Faso.

26 FEV: SOUS LE SOLEIL DE OUAGA
Salut tous le monde,
La vie à Ouaga continue et se passe bien. Le soleil commence à taper méchament !! Mais, un petit plouf dans la piscine et c'est reparti.
Cette semaine, c'est le Fespaco : C'est le "Cannes à l'africaine". Je fais une overdose de films africains en tout genre. C'est bien sympathique. Il y a aussi des concerts et des animations dans les rues.
J'attends les Quentin et Denis pour un trip monumental en fin de semaine. Il me tarde de voir leurs ganaches de Béninois...
Quelques photos pour agrémenter mes aventures : Apéro, boulo, vélo, dodo, repos, Fespaco...
A bientôt, et bon vent.
Baroooooooooooooof
PS Raymond : Qu'est que tu fous, donnes signe de vie, Bordel de merde (qui n'a pas encore le net) !!
PS Sentenza : Arrete de chalague nimpornaouak ; ici la pression, il n'y en a pas ; il n'y a que des So.b.bra en bouteille de 65 cl. Ouais c'est cool, en Afrique !!!

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3 MARS: VIE DE DEBAUCHE A oUaGaDoUgOuF
Salut à tous!
Une petite session photo que voici en direct live du bureau de l'ami broooof afin de vous faire partager la vie de débauché des ouagalais.
Première journée à Ouaga : on part louer des vélos parce que à Ouaga, le vélo c'est d'la boule. En déambulant vers le marché, on trouve sans mal des gars qui veulent nous fourguer leur vélo. Et puis ils fourguent aussi de la beu, comme 1 habitant sur 3 ici. En parlant de beu, une fois munis de nos rutilants vélos, on part se ballader et on passe chez des gros rastas bien posés pour essayer de les motiver en vue d'un foot. Autant vous dire que motiver un groupe de rastas complètement foncedés alors qu'il fait 40° pour aller taper la balle, hé ben c'est pas facile, il faut être patient, enfin cool quoi.
Enfin on y arrive, p'tit foot-bordel bien trippant à mille contre mille sur un terrain improvisé. Mais ne perdons pas le nord, on passe acheter du pastis pour l'APERO!!!! Le programme prévu, le cinéma, sera vite transfugé en une tournée des bars en bonne et due forme: la SOBBAR, à base de bière, de bière et d'autres bières... on prend des photos...
Au retour, demonté sur les vélo, dans les rues encombré de Ouaga, c'était un peu tendu ; d'ailleurs, Denis a pu gouté les joie de tomber dans un canal bien dégeulasse.
On conclut la soirée par qq photos bien hhabats à la maison. On dort, et c'est reparti pour un jour nouveau.......jour d'un repas de dingue avec tonton moussa.
On vous embrasse, quentin, barof, denis



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11 MARS: Bobo, Déglingot!!
Bonjour tout le monde,
Une semaine de déglingot au Burkina qui s'est terminée par un WE à Bobo Dioulasso, ville de bargot. Après des délire en pagaïlle à Ouaga avec nos vélos, nous voilà partis en route vers la 2ème ville du pays. 350 kms dans un bus surchargé parcemé d'arrêt des vitamines A,B,C,D,.. en veux tu en voilà. Après avoir traversé la brousse burkinabé, nous voilà arrivés à Bobo. Sitôt installés, une Sobbra s'impose et là nous nous faisons brancher par plusieurs rastas dont Tito et Abdou avec qui nous découvrirons les environs de cette ville. Une soirée tintée de litres de bières, de chalague avec les rastas, de verte, de dance et de scéances photo.
Au lever, une idée de génie nous parvient : la location de trois meules qui seront notre moyen de gros trip durant tout le WE. L'après-midi, une visite de Koro, un village animiste perché dans des pseudo-montagne dominant la plaine. Là, nous découvront le dolo, sorte de tchouk burkinabé. Une virée dans la brousse au guidon de nos superbes 103, Paris-Dakar sur les pistes ocres, trip dans des montagnes absurdes, petit tour vers une pépinière et retour en ville.
Le dimanche matin, nous partons de bonne heure vers un endroit idylique, où l'on peut se baigner dans les eaux fraîches d'une rivière. Mais le rève se transforme vite en grosse galère à l'africaine. Crévaison sur une piste pommée dans la brousse. Nous arrivons quand même à la rivière lorsqu'il faut penser au retour. Le pneu normalement reparé reéclate sur le chemin du retour. Après un retour à l'arrière d'une camionnette et une attente de malade d'une heure et demi pour la réparation, nous voilà arrivés à bon port. C'est des choses comme ça, la famille, Africa !!!
Et là, la ouftitude du séjour. Avant notre départ vers la capitale, nos deux potes rastas nous amènent dans un cabaret à dolo dans le quartier où Farafina a fait ses premiers pas. Dans cette cour, quelques calebasses de dolo bien fermenté au son de deux balafons et de djembés. Un moment de réel bonheur avant de s'embarquer dans le bus de retour. Bam, un chien, un cochon,.. et arrivée à Ouaga dans la nuit.
Ainsi va la vie en Africa !!!
Bisous à tous, à bientôt pour de nouvelles aventures de ouf...
Quentin, Denis et barof

 

27 MARS: BROUSSE, BROUSSE, J'AIME LA BROUSSE
Salut tout le monde,
Je suis revenu avant hier soir d'une virée en brousse exceptionnelle, avec mes parents et mon oncle.Tout à commencer par un voyage vers Indini, village parénné par l'association de mon père : Ils prévoient d'y construire un dispensaire ; en effet, ils en ont réellement besoin puisqu'ils n'ont rien.
Mais leur accueil est formidable : avec rien, ils sont heureux de vivre et ne se plaignent pas... Belle leçon de vie!!
Nous passons la nuit dans une maison entourée de cases à l'architecture Lobi c'est à dire avec des toits plat et un intérieur assez sombre et destinée aux femmes.
Cependant, Indini est un village presque complètement Dagara sur les berges du Mouhoun (Ancienne Volta Noire). Il est très difficile d'accès et est loin de tout gros village.
La journée du samedi débute par la présentation du comité villageois qui s'occupe de l'affaire.
Ensuite, une reception nous est réservée sur la place du village. On échange des cadeaux. Puis, nous faisons une visite du village.
Après ceci, il s'est mis à pleuvoir comme à la saison des pluies durant une bonne h! eure et demi. D'ailleurs, les habitants du village étaient très heureux et nous ont remercié d'avoir fait tomber la pluie. Inch allah !!!
On est quand même partis vers Diebougou contre flots et marées. En effet, la voiture de Laurent s'est transformé en pirogue sur la piste d'une trentaine de Kms pour rejoindre le goudron.
On retrouve Jean-René sous la pluie tjs devant une calebasse de dolo (il n'a pas changé), et nous rejoinions Nicéo dans la soirée où nous passerons la nuit.Le Lendemain, réunion avec le village ou Papa pourra s'excercer avec ses talents d'orateur insoupçonnés et échange de cadeaux : Une poule biensur fait partis du lot.
Puis, visite des contructions du CJS et accueil au groupement des femmes : Là, maman est conviée à danser à la manière Nicéenne. Nous buvons le dolo, fort appréciable.
Nous rendons visite aussi à la presse à karité qui ne fonctionne pas depuis 4 ans. C'est un modèle assez difficile à faire fonctionner. D'ailleurs, nous allons prochainement faire avancer l'affaire de la formation des femmes.
Petit tour au marché et repas puis les adieux pour Diebougou.
Dans la soirée, je retrouve des anciennes connaissance dont Tanti Françoise dont le dolo est tjs aussi succulant : Le balafon est tjs là et résonne tjs aussi bien.
Petit tour au Va s'y voir. Je vois le serveur qui demande des nouvelles de Tibo, Genes, Eloi et Roch. J'ai une lettre pour vous de sa part.
Cependant, Diebougou a trop chan! gé puisqu'ils ont construit une route qui passe au milieu juste à côté de notre ancienne maison. J'ai falli me perdre...
Plus de boulangerie, le Macoumba inreconnaissable, mais tjs la même ambiance paisible. J'y retrounerai...Le lendemain, nous nous occupons de l'affaire de la presse de Nicéo à l'action sociale de Diebougou. L'affaire s'e
éclaircit peu à peu.
Nous rendons visite à Jean-Louis et Françoise qui sont des français que j'avais connu, il y a 4 ans et qui ont fabriqué un orphelinat pour les enfants. Ils ont réussi leur pari et ont une maison flambant neuve.
Ils ont adopté une petite burkinabé toute mignonne. Ceux sont des gens formidables...Chapeau bas !!!
Puis, nous allons voir l'huile de tournesol de Jean-rené couler de la presse à karité. Elle est très bonne.
Ensuite, nous prenons la route et nous nous transformons en touristes l'espace de deux jours et direction Banfora et ses célèbres chûtes.
Nous y passerons la nuit.
Le Matin, nous nous dirigeons vers les chûtes en traversant les immenses champs de cannes à sucres. La region est remplis d'eau ce qui en fait la plus riche du pays.
On se régale de voir la diversité de la végétation : Manguiers, bananiers, palmiers, kapokiers,...
Les chûtes sont magnifiques : Elles sont à plusieurs étages. J'en profite pour me baigner. Puppo, un canyon en Afrique, ça déboule pas ?!?
Repas à Bobo ou je rencontre mes amis de la virée précédente. Et direction Ouaga. L'arrivée se fait la nuit, ce qui est assez dangereux puisqu'il faut slalommer entre les animaux, camions sans phares, camion en detresse, vélo,...
Voilà, un voyage qui s'est déroulé à la perfection : Découverte du pays, de sa culture, de ses difficultés administratives, de ses problèmes internes, de son accueil chaleureux, de la joies des habitants et de ses magnifiques paysages.
Maintenant, les parents s'occupent des affaires diverses (Indini et Presse de Nicéo) pendant que moi,! je dois retourner au boulot, des souvenirs plein la tête.
A bientôt pour la suite de nos périgrinations en Afrique.
Bisous de la part de tout le monde.
Barof, le rhinoféroce de la brousse

 

31 MARS: çA TROMPE PAS
Salut les amis,
Des nouvelles du WE : Mes parents et mon oncle sont tjs là et d'ailleurs, c'était leur dernier WE au burkina. On en a donc profité pour tripper encore un petit peu.
En fait, on est parti vers Pô, à la frontière avec le Ghana faire les touristes. Tout d'abord, nous sommes allés faire un petit tour au village de Tiébélé. C'est un village typique Gourounsi, l'ethnie du coin. Les habitations sont jolies avec des décorations assez uniques : Des peintures noires sur un fond ocre avec des motifs représentatifs.
Ensuite, on a poursuivi notre route vers le ranch à gibier de Nazinga. C'est une des plus importante réserve du sud du Burkina où l'on trouve toutes sortes d'animaux misà part des félins. En arrivant, on voit des hippodragues, sortes de cheval-gazelle puis on tombe nez à nez avec un troupeaux d'éléphants : Trop cool, c'est une famille avec le père, la mère et deux petits. Mais, dans c'est cas là, vaut mieux pas les faire chier à vouloir prendre des photos ; le père à commencer à nous charger méchant. On a donc dégarpi vite fait avec notre R19 rouge transformée en 4x4. La vision ne s'est pas arrété là : des singes verts, des cobs défasa, un coloa puis on arrive au campement. Idylique : Des cases typiques en pleine brousse avec une mare infectée de crocos.
Le matin, on part faire un petit tour de bonne heure en safari brousse : Là on croise toutes sortes de gazelles, d'oiseaux et on finit par un petits troupeux d'éléphants de trois individus. Je m'approche dangereusement d'un, pour prendre la photo la plus proche possible et il n'a pas trop aimé puisqu'il a commence à barrir, à courir vers nous en remuant ses oreilles. On a fuit comme des voleurs. Après tant d'émotions, on retourne au campement pour ensuite rejoindre Ouaga.
Bon petit WE en peine brousse entourés d'animaux sympathiques moyen mais magnifiques à voir dans leurs habitat naturel.
A très bientôt pour certains et aux prochainesnouvelles pour les autres.
Barof l'éléphanféroce

 

15 AVRIL: VIREE DANS LA SAVANE
Salut tout le monde,
Je suis revenu Vendredi soir d'une belle sortie en savane dont je garderais de beaux souvenirs. Nous sommes partis par monts et par vaux, sur les pistes (si on peut appelé ça des pistes) semées d'embuches du Nord Est du Burkina, à trois 4x4 et une moto : La horde sauvage était en marche !!
En fait, c'était pour le boulot pour voir l'evolution des bassins versant après la saison des pluie ; mais bon, boulot à l'africaine...
C'est une région bien paumée où les habitants n'ont pas vu de toubabs et surtout des 4x4 depuis des lustres. Nous faisions l'attraction de tous chaque fois que nous nous arrêtions.
Tous les soirs, c'était nuit à la belle étoile dans la savane africaine avec son lever et son coucher du soleil ; Absolument fabuleux !!
Nous sommes même aller jusqu'au Niger par les chemins détournés sans voir un méchant douanier. Nous avons traversé des désert de sable blanc, des montagnes rongées par l'érosion, de véritables forêts de baobabs, des lacs jouisant d'une faune et d'un flore luxuriante, des villages peuls,... ; nous avons croisée des dromadaires, des vaches, des chèvres,...
Nous sommes monté jusqu'à Aribinda, au NO de Dori, où l'Harmattan soufflait fort : C'est un vent chaud venu du Sahel et qui soulève la poussière et le sable du désert ; il met à rude épreuve les plantations des habitants de la région qui s'escriment à faire pousser sur leur quelques parcelles de terrain entammé par le vent, le soleil et les pluies brutales.
Virée avec plein des paysages formidables et inhabituels où le climat force les habitants à travailler dur pour survivre.
Profitez de votre vie de privilégié.
Bisous à tous.
Barof le fennec de la savane (Cédric pour les intimes...)



5 MAI: EN AVRIL NE TE DECOUVRE PAS D'UN FIL
Bonjour tout le monde,
Voilà bien longtemps que je vous ai pas donné de mes nouvelles, parce qu'il s'en est passé des choses dans ce petit coin du monde.
Boris est venu me rendre visite, il y a 2 semaines.
Durant sa première semaine, nous avons fait quelques virées hors de Ouaga : au barrage de Lumbila où nous avons mangé du bon fromage de chèvre, à Saaba où nous avons bu du bon dolo,... et tout ça en meule.
Puis Jérémy et Jérôme sont arrivés le dimanche suivant. Les premiers jours de la semaine, ils ont découvert Ouaga en jouant les maquisarts et nous avons préparé notre virée dans le Sud-Ouest : En fait, nous avions des choses à amener à Diebougou et nous voulions visiter Banfora et Bobo.
Nous avons donc louer une bonne mercedes à Désiré, un gars trop sympa.
Nous sommes donc partis à Diebougou rencontrer Jean-Louis et Françoise pour leur amener du matériel pour leur orphelinat ; toutes les chambres étaient pleines. Ils ont beaucoup appréciés les choses qu'on leur a apporté. Toujours aussi admirables, ils nous ont très bien accueillis.
Jean-Réné était à Dissin pour des funérailles avec Christine.
Nous nous sommes finis au dolo chez Tanti Françoise et à la Brakina au Vis à vis.
La matin suivant, nous sommes partis en direction de Banfora. Nous sommes arrivés en fin de matinée aux cascades de Karfiguéla, où nous avons passés l'après-midi à se baigner, manger, bronzer, jouer de la guitare,... En fait, Désiré est un des rares burkinabé à jouer du Brassens et à faire de l'harmonica en jouant de la guitare. Il nous a donc fait quelques mélodies bien reposantes.
Sur ce, nous sommes allés au lac de Tengréla, où il y a un campement. Là nous passons une bonne soirée au son de la guitare, des djembés et des balafons qui éffectués un concert : Les enfants du village sont venus danser. C'était bien.
Le matin, nous avions prévu de se lever tôt pour aller voir les hippopotames sacrés du lac. Tout petit tour de barque pour voir juste leur oreilles dépassées de l'eau.
Nous repartons pour Bobo, pour y arriver à midi. Là nous mangons et nous assitons à un mariage à côté de la grande mosquée : des femmes dansaient au son des djembés, entourés de tous les gens du quatier. C'était vraiment excellent.
Retour à Ouaga dans la nuit.
Hier soir, Boris et Maud (mon ancienne colloc) sont partis.
Profitez du printemps et bientôt pour de nouvelles aventures.
Bisous à tousBarof

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12 MAI: DESSINE MOI UN MOUTON . . .
Salut à tous,
Je vais vous raconter notre voyage dans le nord. Nous voulions voir impérativement le désert de sable.
Nous sommes donc partis, jeudi soir, dans la merco de Désiré avec Ahmed, le prophète, le fauss militaire et moi vers Kaya.
Là bas, après une soirée au son des mélodies de nos deux partenaires burkinabé, nous avons passé la nuit chez l'oncle de Désiré.
Couchés tard mais levés matin, nous sommes partis vers Dori. Nous quittons le goudron un peu après Kaya et la route devient horrible, plein d'escalier et de tôle ondulée.
L'avancé vers le nord se caractérise par une diminution de la quantité d'arbre, et l'apparition de brousailles épineuses.
Petite pause à Bani, un peu avant Dori, le village au sept mosquées : Elles surplombent la ville et sont assez imposantes. Elles ont été construite par les habitants eux-mêmes.
Crevaison pour mettre un peu de soumbala dans notre voyage et arrivée à Dori un peu avant midi.
De là, nous rencontrons Sambo, un guide avec un 4x4 qui connait la savane par coeur. Il accepte de nous conduire vers le nord à travers les chemins accidentés du Sahel.
Direction Oursi, avec sa mare et ses dunes de sables. Première étape Gorom Gorom. Là, nous nous installons dans un maquis histoire de se reposer de la chaleur qui devient violente : Il paraît qu'elle atteignait les 47° à l'ombre. En fait, Sambo était partis faire réparer son 4x4, mais il a trop duré et nous avons fini par perdre patience. Enfin, il arriva deux heures après, et les soucis se sont envolés.
Nous prîmes donc la route,... enfin la piste démontée parcemée de bas-fond, de sable, d'arbustes, de moutons aussi bêtes qu'en France, de chameaux, etc..
Nous arrivames à Oursi vers 17h30. La mare est vide et son fond est couvert d'une fine couche de gazon vert qui contraste avec le jaune de la savane. Des milliers d'animaux, tel que des zébus, des moutons, des chèvres, des chevaux, des chameaux, des ânes se nourrissent de cette herbe fraîche.
Oursi est un village typiquement sahélien avec des petites ruelles en sable et des maisons rouges.
Sambo nous amène au coeur des dunes : Le paysage est magnifique, du sable orangé à perte de vue...nous suplombions les étendues vertes de la mare et le soleil qui se couche sur l'horizon.
Nous nous sommes installés au sommet d'une dunes, nous avons allumé un feu, tandis que Ahmed et Désiré jouaient et chantaient avec leurs guitares et harmonica.
Le gens du village nous ont rejoint dans la soirée, et nous avons partagé le thé en plein désert, autour du feu sous un ciel au mille étoiles. La soirée fut inoubliable...
La nuit fut fraîche, au point qu'il fallait même se couvrir!!!
Cependant, lorsqu'ils sont partis et qu'ils nous ont laissé seul, les soucis sont survenus : Des touaregs peuvent nous attaquer à tout moment. Ceux sont les maîtres du désert et braquent souvant les 4x4 des toubabs de passage.
Ahmed n'a pas fermé l'oeil de la nuit, et au petit matin une horde de touregs à dos de chameaux s'est présentée sur le sommet des dunes avoisinantes. L'affrontement fut terrible...
Après cette interlude hallucinatoire, le levé de soleil sur les dunes de sable fut magnifique...
Petite scéance de saut dans les dunes, rangement, et il faut quitter cet endroit de rèves et de mystères...
Le retour se passa sans débat : Quelques arrêts et arrivé à Kaya en fin d'après midi. Bizarrement, nous étions devenus roux et notre bronzage parti avec la douche !!!
Nous nous sommes flagués avant de passer la nuit chez la famille à Désiré, le fauss chauffeur.
Retour à Ouaga au petit matin.
Jérôme, le militaire, est parti hier soir après un flaguage intensif.
Ainsi fini un WE mémorable.
A+ pour de nouvelles aventures. Portez vous bien
Barof
PS : Je risque de faire exploser des boîtes au lettre en envoyant plusieurs mails avec quelques photos car les paysages en valent vraiment la chandelle.

 

2 JUIN: RUGBY A NIAMEY
Bonjour tout le monde,
Le Ouaga Rugby Club était en tournée au Niger ce WE.
Départ initialement prévu à 14h, départ réel à 17h : Ca commence bien!
Le club s'est débrouillé à trouver des sponsors pour financer presque entièrement le voyage.
Vendredi nuit, on arrive à la frontière vers 1h où l'on passera la nuit.
Samedi, on passe les 6 postes de douanes dans la matinée.
Dès la frontière, la route n'est plus goudronnée et l'on se rend compte de la pauvreté du pays.
On arrive à Niamey vers 12h et les dirigeants de l'équipe nous accueillent.
L'après midi, nous regardons la victoire du stade. Petite ballade sur les bords du fleuve Niger qui n'est pas au meilleur de sa forme : l'eau ne coule plus et tout le monde attend la pluie.
Petit tour au marché avant l'affrontement avec l'équipe de Niamey.
Le match se joue à côté du grand stade où un match de foot opposant les équipes juniors du Burkina et du Niger se joue.
Les supporters du match de foot arrivent en masse au bord du terrain pour nous supporter.
Je jouerai deuxième centre une bonne partie du match.
Première mi temps, Niamey prend le dessus et marque 3 essais. Par plusieurs fois, nous n'arrivons pas à concretiser et nous marquons qu'un essai.
Deuxième mi-temps, tout se décoince après avois pris un essai vraiment absurde. Les dix dernières minutes, nous marquons trois essais dont un de moi.
Egalité et tout le monde est content. Bon score qui promet pour la suite des deux équipes. Elles débutent toutes les deux et ont un avenir chargé en rencontres internationales.
Troisième mi-temps rugbystiquement arrosée au son de chansons palliardes africaines : beau mélange de culture !!
Petite nuit et petit tour dans la ville avant de repartir sur les coups de 11h.
Nous rencontrerons la pluie à la frontière et ce, jusqu'à Ouaga où nous arriverons vers 19h.
Le séjour à Niamey fut court mais intense.
Maintenant, fini les voyages par monts et par vaux...Il faut que je bosse !!!
bisous à tous.
Barof